Après la nuit d’incendie dans la Jungle de Calais, la préfète du Pas-de-Calais évoque la tradition, chez la population migrante de détruire leur habitat avant de partir. Des propos étonnants ! Faut-il s’attendre à ce que les migrants mettent le feu aux nouveaux centres d’accueil où ils vont être hébergés comme à Düsseldorf au mois de juin ?
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Le 9 juin 2016, le grand hall du centre des expositions de Düsseldorf avait entièrement brûlé, de façon spectaculaire, avec une épaisse colonne de flammes et de fumée.
La presse avait immédiatement posé la question avec insistance : s’agit-il d’une attaque de l’extrême droite? En effet, ce très grand hall d’exposition avait été transformé, comme beaucoup de bâtiments publics en Allemagne, en un centre d’accueil pour migrants.
On sait maintenant, à l’issue de l’enquête de la police allemande, que ce sont des migrants eux-mêmes qui ont allumé l’incendie. Il y a plusieurs versions des origines de l’incendie. Certains auraient bouté le feu pour protester contre le fait qu’on ne les avait pas réveillés à temps à la fin d’une journée de jeûne du ramadan. Une autre version fait état d’une bagarre à la cantine entre musulmans chiites et sunnites, qui aurait amené un des groupes à mettre le feu au bâtiment.
Autre explication plus plausible, celle du parquet : “en cette période de ramadan, un groupe qui souhaitait observer strictement le jeûne et un autre voulait que l’on en reste aux horaires et aux quantités habituelles, il y a eu à ce propos, à plusieurs reprises, des disputes et des altercations en présence des agents de la Croix-Rouge allemande”, a expliqué Ralf Herrenbrück, porte-parole du parquet de Düsseldorf, sur WDR.
Les responsables sont deux habitants du foyer, tous deux âgés de 26 ans et originaires du Maroc. Ils sont inscrits dans les listes comme “réfugiés syriens” comme d’innombrables autres faux réfugiés. Ils auraient aspergé leur matelas d’un liquide inflammable. Le hall de 6000 m² accueillait 285 jeunes hommes. Les réfugiés privés de logement ont été répartis dans d’autres foyers de Düsseldorf.
L’enquête a montré également que le centre en question a déjà connu des problèmes de violence interne graves entre factions musulmanes. Les autorités allemandes sont connues pour occulter régulièrement toute nouvelle du genre, pour éviter la montée de “l’islamophobie”. … [/peekaboo_content]