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d’un ami de La Treille à Marseille

Cher Denis,
Lorsque Marie m’a annoncé la disparition de ton fils Thomas j’ai été atterré. Comme je l’ai dit a Jean, mes convictions religieuses ont été ébranlées. Ce sentiment je l’avais déjà ressenti au décès d’une jeune maman de mes amies. Comment accepter ce qui est indicible ?
Nous sommes impuissants lorsqu’on est confronté à un tel malheur. Un sentiment de révolte nous envahit. Difficile de trouver l’apaisement.
Au décès de mon père, après une longue maladie, j’ai retrouvé un peu de sérénité en revoyant tous les moments heureux qui ont refait surface. J’ai cru bon de les écrire et souvent j’ai lu et relu ces lignes qui contenaient des repères de mon existence.
Essaie ce que j’ai considéré comme une thérapie.
Sache Denis que je partage ton chagrin au moment où je traverse des heures difficiles.
Jacques Piastrelli

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