Sur un mur de l’île de la Comtesse : un dragon bleu et un graff. Un graff riche et chargé de symboles, où ressort le mythe du dragon de la comtesse, avec des harmonies de couleurs, le vert de l’herbe, les bleus, turquoise et lavande, le tout nimbé de rose et de mauve. On reconnaît bien la patte du collectif de graffeurs ALIEN 22M LDK, des artistes dont vous retrouverez d’autres oeuvres ici.
Signalons également une oeuvre d’Ecraz Bloke, un artiste peu connu dans les Côtes d’Armor, sur une borne de projecteur cassé. Avec son graff, Ecraz réussit à valoriser ce vestige d’un passé lumineux, ainsi devenu tout à la fois un ready made, qui n’est pas sans rappeler l’urinoir de Marcel Duchamp, et une borne, un repère pour guider le promeneur dans le sous-bois entourant l’île. D’autres oeuvres d’Ecraz Bloke sont ici. Les projecteurs à l’abandon sont nombreux, tout autour de l’île de la comtesse, qui attendent qu’un graffeur bénévole leur donne une deuxième vie.
Avis aux graffeurs :
1) l’article 322-1 du code pénal, modifié par Loi n°2002-1138 du 9 septembre 2002 – art. 24 JORF 10 septembre 2002, stipule que :
“La destruction, la dégradation ou la détérioration d’un bien appartenant à autrui est punie de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende, sauf s’il n’en est résulté qu’un dommage léger.
Le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain est puni de 3 750 euros d’amende et d’une peine de travail d’intérêt général lorsqu’il n’en est résulté qu’un dommage léger.”
2) veillez à ne pas toucher les fils électriques
2) consutez les horaires de marée, de façon à ne pas vous trouver isolé de la terre à marée haute.