Pour ce qui concerne les valeurs moyennes relevées, j’ai imaginé que l’eau des ports pouvait à contrario impacter l’eau de nos plages puisque lors du vidage des ports le flot s’écoule vers le nord ouest le long de nos plages. J’ai donc dressé une spécification de contrôles à effectuer au mois d’août 2013, au moment ou le port d’Armor est le plus chargé de l’année.

Le port d’Armor aurait pu s’offusquer de ces contrôles, mais il a joué positivement le jeu et a apporté son concours. Il a de plus pris des mesures pour que les eaux de pluie subissent un traitement équivalent à celles de l’aire de carénage.

A mi-marée descendante, contrôler à peu près au même moment l’eau de la plage de la Comtesse en deux points et l’eau sortant d’une part du port du port à flot entre les deux phares et d’autre part celle sortant du port à marée entre les deux phares. Pour compléter les mesures, on a également contrôlé l’eau à environ 250 m de la balise du Port Es Leu, entre la vache et la sortie du port d’Armor, dans la trace théorique de l’écoulement de la rivière qui débouche à la plage du moulin, le Ponto. J’aurais aimé qu’une ou deux des 4 séances de mesures effectuées au mois d’août le soit un jour de pluie mais que nenni, il a fait beau.

Toues les mesures étaient bonnes. Aucune contamination en provenance des ports contrairement à l’ânerie citée ci-avant. Bien sûr il faut être prudent et admettre que certains aléas ont pu être occultés, en particulier les jours de pluie. Nous n’avons toujours pas d’explication à ces valeurs moyennes qualifiées de “bonnes” mais pas “excellentes”.

Mathieu Tanon.

Je traiterai dans le chapitre 8 “L’évacuation des eaux épurées de la STEP”