Georges Brézellec m’a relaté le déroulement de la visite de Jean-Yves Le Drian à Saint-Quay-Portrieux. Et je reproduis ci-après, avec son autorisation, une partie de ce qu’il m’a dit :
“C’est Noël Le Graët qui avait invité Jean-Yves Le Drian à visiter les installations de Celtarmor dont il est le président. Noël Le Graët m’en a parlé et je lui ai proposé de convier Loïc Raoult, en tant que président de la communauté de Communes, et Thierry Simelière en tant que Maire de Saint-Quay-Portrieux. Ont également participé à la visite et au déjeuner, Corinne Erhel (députée des Côtes d’Armor), Thierry Burlot (conseiller régional de Bretagne), Bertrand Desplats (En Avant Guingamp), Xavier Menguy (directeur de Celtarmor), Patrice Faulon (directeur de production Celtarmor), Damien Venzat (directeur de la Coopérative Bretagne Nord “Cobrenor”), Gérard Le Bourhys (ancien vice-président de la CCI et juge au tribunal de commerce de Saint-Brieuc) et moi-même, en tant que vice-président de Cobrenor.
Il ne s’agissait donc pas d’une réunion de campagne électorale à proprement parler, mais d’une réunion technique sur la pêche. Noël Le Graët a fait remarquer à Jean-Yves Le Drian que les Côtes d’Armor étaient peu connues pour leur activité de pêche, alors que les ports d’Erquy et de Saint-Quay-Portrieux, avec 25 000 tonnes (13 000 à Erquy et 12 000 à SQP) de produits de la mer vendues, occupent la quatrième place française. La discussion a porté sur la loi NOTRe, en particulier sur l’article 22 qui concerne la gestion des ports qui resteront à la région, sur la concurrence entre les ports, Roscoff reçoit les produits de la pêche des navires de la baie de Saint-Brieuc.
Celtarmor est à la fois une entreprise privée et une coopérative, c’est un outil qui fonctionne bien, avec 30 personnes travaillant à temps complet, 50 à 70 l’hiver, et 100 à la pointe, il dispose d’un potentiel de traitement de 10 000 tonnes de coquillages par an.
Cobrenord gère 200 navires de pêche dont 10 hauturiers (qui débarquent leur pêche à Roscoff). Jean-Yves Le Drian a promis des allègements fiscaux pour les professionnels qui réinvestissent leurs plus-values dans le renouvellement de navires de pêche, le prix d’un navire neuf étant de l’ordre de 3M€.”
N’hésitez pas à me signaler les erreurs ou omissions que cet article pourrait comporter.
PS : je complète cet article par un billet d’Anne-Laure Dagnet de France Info :
La campagne furtive de Jean-Yves Le Drian