J’ai pris il y a quelques mois deux photos en vis à vis de deux immeubles distants en ligne droite de 4,77 km exactement (6,3 km par les rues).
Les deux immeubles sont situés à Marseille.
Immeuble A : 215 rue Breteuil dans le 6ème.
Données photo : NIKON COOLPIX P610, date : 25 novembre 2015 14h05, ouverture : 6.5, exposition : 1/500, focale 35mm : 1440 mm, latitude : 43°16’52,51″, longitude : 5°22’43.92″, altitude : 82.1m, distance sujet : 4,77 km.
Iimmeuble B : 72 avenue des Caillols dans le 12ème.
Données photo : NIKON COOLPIX P610, date : 27 novembre 2015 11h46, ouverture : 6.5, exposition : 1/400, focale 35mm : 1440 mm, latitude : 43°18’10,25″, longitude : 5°25’46.97″, altitude : 140m, distance sujet : 4,77 km.
Je viens de découvrir en cherchant les données photo pour écrire cet article, que l’appareil enregistrait les coordonnées GPS de la prise de vue. La précision en coordonnées planes est de quelques centimètres (il faudra que je vérifie précisément avec une borne géodésique), la précision en altitude est de l’ordre du mètre. A ces distances, la qualité de la photo est fortement influencée par la couche d’air qui subit de fortes variations de température en raison du rayonnement des chaussées, des immeubles, selon qu’ils sont au soleil ou à l’ombre, à la chaleur des gaz d’échappement des véhicules. Ces différences de température de l’air induisent des différences de réfraction, l’indice de réfraction de l’air variant, selon la loi de Gladstone, proportionnellement à sa masse volumique. Je pense que c’est ce qui explique les ondulations des lignes droites