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Le discours de Donald Trump sur l’accord de Paris

J’ai écouté et lu la déclaration de Donald Trump dans laquelle il annonce le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat. Vous la trouverez ci-dessous, sommairement traduite en français. Ce que j’ai retenu des argument de Trump : L’accord coûte trop cher aux Etats-Unis, c’est une redistribution forcée vers les pays émergents où les industriels américains délocalisent leur production. La Chine et l’Inde ont le droit de construire des centrales à charbon, alors que les Etats-Unis se verraient interdire l’exploitation de nouvelles ressources fossiles et la construction de nouvelles centrales à charbon. L’accord porterait préjudice au redémarrage de l’économie américaine. Le président américain ne ferme pas complètement la porte, il envisage de revenir dans l’accord de Paris ou dans un nouvel accord, avec de meilleures conditions pour les Etats-Unis. Les autres signataires de l’accord accepteront-ils un compromis ?

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Déclaration du président Trump sur l’Accord de Paris sur le climat.

1er juin 2017, Rose Garden

Je voudrais commencer par aborder l’attaque terroriste à Manille. Nous surveillons de près la situation, et je continuerai de donner des mises à jour si quelque chose se passe pendant cette période. Mais il est vraiment très triste de savoir ce qui se passe dans le monde entier avec la terreur. Nos pensées et nos prières s’adressent à tous ceux qui sont affectés.

Avant de discuter de l’Accord de Paris, j’aimerais commencer par une mise à jour sur notre énorme, absolument énorme progrès économique depuis le jour du scrutin le 8 novembre. L’économie commence à revenir, et très, très rapidement. Nous avons ajouté 3,3 milliards de dollars en valeur boursière à notre économie et plus d’un million d’emplois dans le secteur privé.

Je viens de rentrer d’un voyage à l’étranger où nous avons conclu près de 350 milliards de dollars de développement militaire et économique pour les États-Unis, créant des centaines de milliers d’emplois. C’était un voyage très réussi, croyez-moi.

Lors de mes réunions au G7, nous avons pris des mesures historiques pour exiger un commerce équitable et réciproque qui donne aux Américains un terrain de jeu équitable facontre les autres nations. Nous travaillons aussi très fort pour la paix au Moyen-Orient, et peut-être même la paix entre les Israéliens et les Palestiniens. Nos attaques contre le terrorisme sont grandement renforcées – et vous voyez cela, vous l’avez déjà vu – depuis l’administration précédente, y compris d’obtenir que de nombreux autres pays apportent une contribution majeure à la lutte contre la terreur. De fortes contributions de la part de pays qui ne faisaient pas grand-chose auparavant.

Une à une, nous tenons les promesses que j’ai faites au peuple américain lors de ma campagne de président – qu’il s’agisse de réduire les règlements destructeurs d’emplois, de nommer et confirmer une formidable Cour suprême de justice, de mettre en place de nouvelles règles d’éthique rigoureuses, d’obtenir une réduction record de l’immigration clandestine sur notre frontière sud, ou de rapatrier les emplois et les usines aux États-Unis en tel nombre que personne, jusqu’à maintenant ne pensait même possible. Et croyez-moi, nous venons tout juste de commencer. Les fruits de notre travail se verront très prochainement encore plus.

Sur ces questions et sur tant d’autres, nous suivons nos engagements. Et je veux que rien ne barre notre route. Je me bats tous les jours pour le grand peuple de ce pays. Par conséquent, afin de remplir mon devoir solennel de protéger l’Amérique et ses citoyens, les États-Unis se retireront de l’Accord de Paris sur le climat de Paris, mais entameront des négociations pour revenir dans l’Accord de Paris ou dans un accord entièrement nouveau avec des termes justes pour les États-Unis, ses entreprises, ses travailleurs, son peuple, ses contribuables. Nous sortons donc. Mais nous allons commencer à négocier, et nous verrons si nous pouvons parvenir à un accord équitable. Et si nous le pouvons, c’est génial. Et si nous ne pouvons pas, ça ira.

En tant que président, je ne peux pas prendre d’autre considération avant le bien-être des citoyens américains. L’Accord sur le climat de Paris est tout simplement le dernier exemple de Washington entrant dans un accord qui désavantage les États-Unis au bénéfice exclusif d’autres pays, laissant les travailleurs américains, que j’adore, et les contribuables absorber les coûts en termes de pertes d’emplois, de baisse des salaires, de fermetures d’usines et d’une réduction considérable de la production économique.

Ainsi, à partir d’aujourd’hui, les États-Unis cesseront toute mise en œuvre de l’Accord de Paris non contraignant et les charges financières et économiques draconiennes que l’accord impose à notre pays. Cela comprend la fin de la mise en œuvre de la contribution à l’échelle nationale et, très important, le Fonds vert pour le climat qui coûte aux États-Unis une fortune.

La conformité aux termes de l’Accord de Paris et les restrictions énergétiques onéreuses qu’il a imposées aux États-Unis pourraient coûter à l’Amérique 2,7 millions d’emplois perdus d’ici 2025 selon les National Economic Research Associates. Cela comprend 440 000 emplois industriels en moins, ce n’est pas ce dont nous avons besoin, croyez-moi, ce n’est pas ce dont nous avons besoin, y compris les emplois automobiles et la décimation d’industries américaines essentielles sur lesquelles comptent d’innombrables communautés. Ils comptent dessus tellement, et nous leur donnerions si peu.

Selon cette même étude, d’ici 2040, le respect des engagements mis en place par l’administration précédente réduirait la production dans les secteurs suivants: papier moins 12%, ciment moins 23%, fer et acier moins 38 pour cent, charbon – et il se trouve que j’adore les mineurs de charbon – moins 86%, gaz naturel moins 31 pour cent. Le coût pour l’économie à l’heure actuelle serait de près de 3 milliards de dollars en perte de PIB et de 6,5 millions d’emplois industriels, alors que les ménages auraient 7 000 $ de revenus en moins et, dans de nombreux cas, bien pire encore.

Non seulement cet accord soumet nos citoyens à des restrictions économiques difficiles, mais il ne respecte pas nos idéaux environnementaux. Comme quelqu’un qui s’intéresse profondément à l’environnement, ce qui est mon cas, je ne peux pas, en toute conscience, soutenir un accord qui punit les États-Unis – c’est ce qu’il fait – le leader mondial de la protection de l’environnement, tout en n’imposant aucune obligation significative aux principaux pollueurs mondiaux.

Par exemple, en vertu de l’accord, la Chine pourra augmenter ces émissions pendant un nombre énorme d’années : 13. Ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent pendant 13 ans. Pas nous. L’Inde subordonne sa participation à recevoir des milliards et des milliards et des milliards de dollars en aide étrangère des pays développés. Il y a beaucoup d’autres exemples. Mais en résumé, l’Accord de Paris est très injuste, au plus haut niveau, pour les États-Unis.

En outre, bien que l’accord actuel bloque efficacement le développement du charbon propre en Amérique – ce qu’il fait, et les mines commencent à ouvrir. Nous avons une grande ouverture en deux semaines. Pennsylvanie, Ohio, Virginie-Occidentale, tant d’endroits. Une grande ouverture d’une mine toute nouvelle. C’est inouï. Ce n’était pas arrivé depuis de nombreuses années. Ils m’ont demandé si j’irais. Je vais essayer.

La Chine sera autorisée à construire des centaines de centrales à charbon supplémentaires. Nous ne pouvons donc pas construire de centrales, mais ils le peuvent, selon cet accord. L’Inde sera autorisée à doubler sa production de charbon d’ici 2020. Pensez-y: l’Inde peut doubler sa production de charbon. Nous sommes censés nous débarrasser de la nôtre. Même l’Europe est autorisée à continuer la construction des centrales au charbon.

En bref, l’accord n’élimine pas les emplois dans le charbon, il transfère simplement ces emplois en dehors de l’Amérique et des États-Unis vers des pays étrangers.

Cet accord concerne moins le climat que l’avantage financier que d’autres pays obtiennent par rapport aux États-Unis. Le reste du monde a applaudi lorsque nous avons signé l’accord de Paris – ils étaient fous de joie, ils étaient si heureux – pour la simple raison qu’il impose à notre pays, les États-Unis d’Amérique, que nous aimons tous, un très grand désavantage économique. Un cynique dirait que la raison évidente des concurrents économiques et leur souhait de nous voir rester dans l’accord est que nous continuions à souffrir de cette blessure économique majeure auto-infligée. Nous aurions du mal à rivaliser avec d’autres pays d’autres régions du monde.

Nous avons parmi les réserves énergétiques les plus abondantes de la planète, suffisantes pour sortir de la pauvreté des millions de travailleurs les plus pauvres d’Amérique. Pourtant, en vertu de cet accord, nous mettons effectivement ces réserves sous clé, retirant une grande richesse à notre nation – c’est une grande richesse, c’est une richesse phénoménale; Il n’y a pas si longtemps, nous n’avions aucune idée que nous avions une telle richesse – et laissant des millions et des millions de familles piégées dans la pauvreté et le chômage.

L’accord est une redistribution massive de la richesse des États-Unis vers d’autres pays. Avec une croissance de 1 pour cent, les sources d’énergie renouvelables peuvent répondre à certaines de nos demandes intérieures, mais avec une croissance de 3 ou 4 pour cent, à laquelle je m’attends, nous avons besoin de toutes les formes d’énergie américaine disponibles en Amérique, faute de quoi notre pays courrait un grave risque de chutes de tension et de pannes d’électricité, nos entreprises s’arrêteront dans de nombreux cas, et la famille américaine subira les conséquences sous forme de perte de travail et d’une forte altération de la qualité de vie.

Même si l’Accord de Paris était mis en œuvre intégralement, avec la participation unanime de toutes les nations, on estime qu’il ne produirait une baisse que de deux dixièmes de degrés* Celsius – pensez à ça, tant que ça – de la température mondiale d’ici l’an 2100. Petit, petit montant. En fait, 14 jours d’émissions de carbone provenant de la seule Chine effaceraient les gains de l’Amérique – et c’est une statistique incroyable – effaceraient totalement les gains des réductions attendues de l’Amérique en 2030, après avoir dû dépenser des milliards et des milliards de dollars, des emplois perdus, des usines fermées et des coûts d’énergie beaucoup plus élevés pour nos entreprises et pour nos foyers.

(*) l’étude du MIT à laquelle Trump fait référence, datant d’avril 2016 et intitulée « A quel point l’accord de Paris fera une différence? », dit justement l’inverse, le réchauffement climatique pourrait au contraire être réduit de 0,6 à 1,1 degré, si tous les pays engagés dans l’Accord le respectent. 

Comme l’a écrit le Wall Street Journal ce matin : “La réalité est que le retrait est dans l’intérêt économique de l’Amérique et n’aura pas d’importance pour le climat. ” Les États-Unis, sous l’administration Trump, continueront d’être le pays sur terre le plus propre et les plus respectueux de l’environnement. Nous serons les plus propres. Nous aurons l’air le plus propre. Nous allons avoir l’eau la plus propre. Nous serons respectueux de l’environnement, mais nous ne priverons pas nos entreprises de travail et nous ne perdrons pas nos emplois. Nous allons grandir, nous allons grandir rapidement.

Et je pense que vous venez de lire – il vient de sortir il y a quelques minutes, le rapport sur les petites entreprises – les petites entreprises d’aujourd’hui sont en plein essor, et embauchent des gens. L’un des meilleurs rapports qu’ils ont vu depuis de nombreuses années.

Je suis prêt à travailler immédiatement avec les dirigeants démocrates soit pour négocier notre chemin de retour à Paris, dans des conditions qui sont justes pour les États-Unis et ses travailleurs, soit pour négocier un nouvel accord qui protège notre pays et ses contribuables.

Donc, si les obstructionnistes veulent se réunir avec moi, faisons d’eux des non-obstructionnistes. Nous allons tous nous asseoir, et nous reviendrons dans l’accord. Et nous le ferons bien, et nous ne fermerons pas nos usines, et nous ne perdrons pas nos emplois. Et nous allons nous asseoir avec les démocrates et toutes les personnes qui représentent soit l’accord de Paris, soit quelque chose que nous pouvons faire, qui serait bien mieux que l’accord de Paris. Et je pense que les gens de notre pays seront ravis, et je pense que les gens dans le monde seront ravis. Mais jusqu’à ce que nous fassions cela, nous sommes en dehors de l’accord.

Je travaillerai à faire en sorte que l’Amérique reste le leader mondial en matière d’environnement, mais dans un cadre juste et équitable, où les charges et les responsabilités sont également partagées entre les nombreux pays du monde entier.

Aucun chef responsable ne peut mettre les travailleurs – et les gens – de leur pays dans ce désavantage affaiblissant et terrible. Le fait que l’accord de Paris pénalise les États-Unis au profit des pays les plus pollueurs du monde, devrait dissiper tout doute sur la vraie raison pour laquelle les lobbyistes étrangers souhaitent maintenir notre magnifique pays lié et entravé par cet accord : c’est donner à leur pays un avantage économique sur les États-Unis. Ça ne se passera pas tant que je serai président. Je suis désolé.

Mon travail en tant que président est de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour donner à l’Amérique un terrain de jeu équitable et créer les structures économiques, réglementaires et fiscales qui font de l’Amérique le pays le plus prospère et le plus productif de la Terre, et avec le meilleur niveau de vie et le plus haut niveau de protection de l’environnement.

Notre facture d’impôt est en examen au Congrès, et je crois que ça se passe très bien. Je pense que beaucoup de gens seront très agréablement surpris. Les républicains travaillent très, très dur. Nous aimerions avoir le soutien des démocrates, mais nous devrons peut-être aller seul. Mais ça va très bien.

L’accord de Paris nuit à l’économie des États-Unis afin de satisfaire les capitaux étrangers et les activistes internationaux qui ont longtemps cherché à s’enrichir aux dépens de notre pays. Ils ne mettent pas l’Amérique d’abord. Je le fais, et je le ferai toujours.

Les mêmes nations qui nous demandent de rester dans l’accord sont les pays qui ont collectivement coûté à l’Amérique des milliards de dollars grâce à des pratiques commerciales difficiles et, dans de nombreux cas, grâce à des contributions limitées à notre alliance militaire critique. Vous voyez ce qui se passe. C’est assez évident pour ceux qui veulent garder un esprit ouvert.

Jusqu’à quel point l’Amérique est-elle rebelle ? Jusqu’à quel point commencent-ils à rire de nous en tant que pays ? Nous voulons un traitement équitable pour nos citoyens et nous voulons un traitement équitable pour nos contribuables. Nous ne voulons plus que d’autres leaders et d’autres pays se moquent de nous. Et il n’y en aura pas. Ils n’y en aura pas.

J’ai été élu pour représenter les citoyens de Pittsburgh, pas de Paris. J’ai promis de sortir ou de renégocier un accord qui ne servirait pas les intérêts de l’Amérique. De nombreux accords commerciaux seront bientôt en renégociation. Très rarement, nous avons un accord qui fonctionne pour ce pays, mais ils seront bientôt en renégociation. Le processus a débuté dès le premier jour. Mais maintenant, nous sommes au travail.

Au-delà des sévères restrictions énergétiques infligées par l’accord de Paris, il comprend encore un autre plan visant à redistribuer la richesse des États-Unis par le biais du soi-disant Green Climate Fund – un joli nom – qui appelle les pays développés à envoyer 100 milliards de dollars aux pays en développement En plus des paiements d’aide étrangère existants et massifs de l’Amérique. Donc, nous allons payer des milliards, des milliards et des milliards de dollars, et nous sommes déjà en avance sur qui que ce soit. Beaucoup d’autres pays n’ont pas dépensé quoi que ce soit, et beaucoup d’entre eux ne paieront jamais un dollar.

Le Fonds vert obligerait probablement les États-Unis à engager potentiellement des dizaines de milliards de dollars dont les États-Unis ont déjà remis un milliard de dollars – personne d’autre ne s’approche de cette somme, la plupart d’entre eux n’ont même rien payé – y compris des fonds tirés du budget de l’Amérique pour la guerre contre le terrorisme. C’est là qu’ils sont venus. Croyez-moi, ils ne sont pas venus de moi. Ils sont venus juste avant mon arrivée au bureau. Pas bon. Et pas bons la façon dont ils ont pris l’argent.

En 2015, les hauts représentants des Nations Unies en matière de lutte contre le changement climatique auraient qualifié de “cacahuètes” les 100 milliards de dollars par an et déclaré que “ces 100 milliards de dollars sont la queue que remue le chien”. En 2015, le directeur exécutif du Fonds Vert pour le Climat aurait estimé que le financement nécessaire augmenterait de 450 milliards de dollars par an après 2020. Et personne ne sait même où l’argent va. Personne n’a pu le dire, où va-t-il?

Bien sûr, les principaux pollueurs du monde n’ont aucune obligation contraignante dans le cadre du Fonds vert, que nous avons quitté. L’Amérique a une dette de 20 milliards de dollars. Les villes sans liquidités ne peuvent pas embaucher suffisamment de policiers ni réparer les infrastructures vitales. Des millions de nos citoyens sont sans travail. Et pourtant, dans le cadre de l’Accord de Paris, des milliards de dollars qui devraient être investis précisément ici  en Amérique seront envoyés aux pays qui ont pris nos usines et nos emplois. Alors pensez à ça.

Il y a également des problèmes juridiques et constitutionnels sérieux. Les dirigeants étrangers en Europe, en Asie et dans le monde entier ne devraient pas avoir plus à dire en ce qui concerne l’économie américaine que nos propres citoyens et leurs élus. Ainsi, notre retrait de l’accord représente une réaffirmation de la souveraineté de l’Amérique. Notre Constitution est unique parmi toutes les nations du monde, et c’est mon plus grand engagement et mon grand honneur de la protéger. Et je le ferai.

Rester dans l’accord pourrait également constituer de sérieux obstacles pour les États-Unis alors que nous commençons le processus de déverrouillage des restrictions sur les réserves d’énergie abondantes de l’Amérique, que nous avons démarré très fortement. Il eut été impensable qu’un accord international puisse empêcher les États-Unis de mener leurs propres affaires économiques intérieures, mais c’est la nouvelle réalité à laquelle nous sommes confrontés si nous ne quittons pas l’accord ou si nous ne négocions pas un meilleur accord.

Les risques augmentent car historiquement ces accords ont tendance à devenir de plus en plus ambitieux avec le temps. En d’autres termes, le cadre de Paris est un point de départ – aussi mauvais qu’il est – et ce n’est pas un point final. Et la sortie de l’accord protège les États-Unis des intrusions futures sur la souveraineté des États-Unis et sur une immense responsabilité juridique future. Croyez-moi, nous avons une immense responsabilité juridique si nous restons.

En tant que président, j’ai un obligation, et cette obligation est envers le peuple américain. L’Accord de Paris compromettrait notre économie, pénaliserait nos travailleurs, affaiblirait notre souveraineté, imposerait des risques juridiques inacceptables et nous mettrait en désavantage permanent par rapport aux autres pays du monde. Il est temps de quitter l’Accord de Paris et il est temps de viser un nouvel accord qui protège l’environnement, nos entreprises, nos citoyens et notre pays.

Il est temps de placer Youngstown (Ohio), Detroit (Michigan) et Pittsburgh (Pennsylvanie) – avec beaucoup, beaucoup d’autres localités de notre grand pays – avant Paris (France). Il est temps de redonner sa grandeur à l’Amérique.

Merci. Je vous remercie. Merci beaucoup.

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