A l’occasion du 70e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945, Thierry Simelière a honoré la mémoire des résistants du réseau Oaktree, la souffrance des victimes du nazisme et a évoqué la joie des Quinocéens lorsqu’ils ont vu les premiers soldats américains arriver à bord de leurs jeeps sur notre commune. Des jeeps, ce n’est pas ça qui manquait aujourd’hui, avec tout plein de soldats à l’intérieur, des soldats américains en uniformes kaki. Des soldats qui parlaient très bien le français. Sans oublier des dames vêtues comme dans les années 40. Il ne manquait que les distributions de cigarettes américaines et de chewing-gums… 
Le maire a déposé une gerbe au pied du monument aux morts, puis Jean-François Coulangeon a remis trois décorations à un ancien combattant méritant, Marcel Corbel. Il avait commencé à pleuvoir au début du rassemblement et la pluie n’a pas cessé durant toute la cérémonie, une pluie élyséenne ? Heureusement le chef du protocole tenait le parapluie du premier magistrat. J’en profite pour rendre hommage à ce chef de la police municipale qui, présent à toutes les cérémonies, coordonne les déplacements des officiels, règle les micros, la musique, les discours, tend les gerbes, les médailles, veille sur tout (et notamment sur la sécurité), si discrètement qu’on ne s’en rend même pas compte et que toute la cérémonie semble se dérouler comme une pièce plusieurs fois répétée. A l’issue de la cérémonie, les participants sont allés déguster le verre et les petits fours de l’amitié au centre de congrès et visiter ou revisiter l’exposition sur la guerre. Prochain grand événement dans 3 ans et demi, le 11 novembre 2018, pour le centième anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918. Au fait, j’y pense tout d’un coup, si d’ici là on arrêtait de faire la guerre* ?
(*) je pense aux interventions militaires Françaises de ces dernières années, en Afrique, au Moyen-Orient, dans les Balkans. Interventions qui ont fait la promotion des armes françaises, comme le Rafale.