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La France, la Russie et l’Ukraine

agression-des-guingampais-kiev-lydie-raconte_0Depuis les guerres napoléoniennes (I et III), la France a été en paix avec la Russie, même si elle a entretenu des relations ambigües avec l’union soviérique puis avec la fédération de Russie. Aujourd’hui, alors que depuis 25 ans la démocratie russe a cessé d’être populaire et que l’union soviétique a éclaté, laissant la place à des républiques dirigées par des despotes plus ou moins recommandables, les gouvernements français successifs ont clairement choisi de s’opposer à la Russie : Lors du conflit avec la Tchétchénie, membre de la fédération de Russie, la France a pris fait et cause pour les Tchétchènes et a accueilli ses ressortissants. Réfugiés dans des centres d’accueils, bénéficiaires de toutes les aides que prodigue généreusement notre république, ils ont emmené dans leurs bagages leur culture islamique et leurs réseaux de traffics de drogue et de proxénétisme. Les faits divers impliquant les Tchétchènes font régulièrement la une de l’actualité. Lors du conflit dans les Balkans, nous avons encore une fois pris fait et cause contre les Russes en soutenant les Bosniaques et les Kosovars contre la Serbie, alliée de la Russie, comme de la France par le passé. Et aujourd’hui, dans le conflit entre la fédération de Russie et l’Ukraine, la France a pris le parti de l’Ukraine contre la Russie, et sous la pression des états unis d’Amérique, a décidé de stopper la livraison de navires Mistral destinés à a Russie et de fruits et légumes et de viande de producteurs français. Au détriment de notre crédibilité industrielle et de notre production agricole. On pouvait légitimement s’attendre à une reconnaissance des Ukrainiens. Pas du tout. Les supporters de l’équipe de Kiev ont copieusement arrosé de coups les Bretons venus soutenir l’équipe de Guingamp lors du match de football de jeudi.

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