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Vladimir POUTINE, un nouveau Staline ?

Au lendemain de l’assassinat de Boris NEMSTOV,  principal opposant du pouvoir en place en Russie, de nombreuses questions peuvent se poser sur le véritable visage de Vladimir POUTINE.

Pour les occidentaux, il est d’abord apparu comme le réformateur de la Russie avec une politique économique volontariste qui a conduit à un redressement, apparemment, spectaculaire de son pays. La chasse aux « évasions fiscales » et la renationalisation de nombreux complexes industriels (en chassant les anciens dirigeants pour les mettre en prison) y sont pour beaucoup. Toutefois, il ne faut pas passer sous silence le fait que le Président s’est attribué, comme par magie, une grande part des actions de ces sociétés. Il est considéré, aujourd’hui, comme la deuxième plus grande fortune mondiale.

Parallèlement à ce redressement économique, Poutine a mis en place une « verticalité du pouvoir » (selon ses propres termes), qui lui permettra d’avoir toutes les cartes en mains dans toutes les régions. Une grande partie de la démocratie disparaît au bénéfice de nominations de gouverneurs désignés par le pouvoir central.

Les médias sont interdits ou annexés au pouvoir central, les partis politiques opposants n’ont plus la liberté de s’exprimer et leurs leaders font régulièrement des séjours en prison pour des prétextes fallacieux.

Le résultat des élections, qui l’ont amené au pouvoir, est contesté par de nombreuses autorités internationales, du fait du nombre élevé de fraudes en tout genre (bourrage d’urnes ou destruction d’autres, votes d’électeurs décédés, etc.).

Vladimir POUTINE a toujours baigné dans l’admiration du KGB et son pouvoir depuis son adolescence. La RDA a été son terrain de jeu favori pour fourbir ses armes. Il n’a pas hésité à déstabiliser ses rivaux par des moyens inavouables (fausses vidéos par exemple) pour arriver à ses fins. Il est intervenu, dans de nombreux conflits dans le monde, pour la seule gloire de la Russie et l’élimination des populations inamicales à son encontre.

Il a toujours regretté la chute de l’URSS, comme il l’a encore souligné lors de sa grande parade militaire après l’annexion récente de la Crimée.

Peut-il encore nous faire croire que les Russes ne sont pas intervenus en Ukraine ?

Des militaires inconnus (ne parlant que russe) se seraient servis, à son insu, d’armes, de chars, de munitions dans les casernes russes toutes proches pour combattre sous leurs propres couleurs en Ukraine ?…

Comment, Boris NEMSTOV, un personnage aussi important de l’échiquier politique Russe, a-t-il pu être abattu, dans l’endroit le plus surveillé près du Kremlin, sans que Vladimir POUTINE n’en ait eu connaissance ou, pire, ne l’ait commandité ?

POUTINE a annoncé qu’il suivrait personnellement l’enquête, jusqu’à sa conclusion.

Il reste à parier que « l’assassin » se fera abattre par la Police au moment de son arrestation…

Une dernière information :

Le grand-père de Vladimir Poutine, dont celui-ci a dit qu’il était le membre de sa famille qu’il admirait le plus, aurait été garde du corps et goûteur de Lénine, puis de Staline. Ce dernier, dans les années 20, a également évincés ses opposants et fait tuer des milliers de personnes pour sa soif du pouvoir.

Dés 1919, en Allemagne, un homme a utilisé des méthodes similaires sur de nombreux points, pour venger son pays de la défaite de 1918, il s’appelait Adolf HITLER…

Nostalgie quand tu nous tiens…

Gilles PICOLET

admin