Aller au contenu

Stopper les immigrants, par Katie Hopkins.

Katie Hopkins at The Oxford Union to speak to students, Britain - 27 Nov 2013La journaliste et vedette de télévision Katie Hopkins, connue outre-manche pour ses positions (de droite) controversées, a écrit un article consacré aux émigrants africains, publié dans Le Sun vendredi 17 avril, qui a provoqué l’émoi des médias internationaux. Les commentaires de la presse française ont été nombreux, le sujet est relancé par le drame survenu dimanche et j’ai pensé qu’il serait intéressant de retrouver l’article original, que j’ai (péniblement) traduit pour vous, accompagné des photos qui l’illustraient :

17 Avril 2015, par Katie Hopkins, éditorialiste au Sun :

Des bateaux de sauvetage ?
Pour repousser les immigrants clandestins, j’enverrais plutôt des navires de combat.

Ne vous méprenez pas, ces immigrants sont des cafards.

Calais01

Et je m’en fiche. Montrez-moi des photos de cercueils, de corps entre deux eaux, jouez-moi du violon et montrez-moi des photos de jeunes gens émaciées et tristes, je m’en fiche. Vous allez ensuite me montrer les photos des mêmes, à Calais, proliférant comme la gastro sur un paquebot.

Est-ce que j’ai pitié d’eux en les voyant grimper sur les camions anglais pour voler leur passage vers le Royaume-Uni ? Oui, j’ai pitié… des chauffeurs britanniques, qui paient des amendes chaque fois qu’un de ces fléaux humains atterrit dans leur camion.

Entendons-nous bien, ces deux populations n’en font qu’une. Les migrants qui harcèlent les chauffeurs de poids-lourds britanniques au port de Calais sont les mêmes que les vagabonds qui entreprennent ce périple à travers la Méditerranée.

Et il n’y a pas moyen de les arrêter. 170 000 sont venus l’an dernier.

Calais02

Lors d’une récente opération de secours des garde-côtes italiens au large de la Libye, les passeurs, ces trafiquants d’êtres humains, ont menacé l’équipage avec des kalachnikovs pour qu’ils fasse marche arrière. De toute évidence, le nombre de bateaux est insuffisant. C’est une bonne chose pour nous. Pas de bateaux, pas d’immigrés.

Il y a pourtant une solution simple. Il est temps que les Italiens arrêtent de pousser la chansonnette, de boire des espressos et de se la péter. Il est temps qu’ils agissent, comme les Australiens.

IMMIGRATION PATROL AUSTRALIA ARMED SPECIAL FORCES ON THEIR WAY TO CAPE YORK FOR A ROUTINE IMMIGRATION PATROL 1999

Les Australiens, à la différence des Britanniques, ont des couilles et des coeurs en acier, des cerveaux qui fonctionnent, et de super bateaux de combat. Nous devrions adopter leur comportement vis-à-vis des bateaux de migrants en Méditerrannée. Ils les intimident jusqu’à ce qu’ils fichent le camp, en leur jetant à la figure des canettes de bière, dans une version australienne de la lapidation de la charia. Et leur système fonctionne. Le nombre de bateaux de migrants a diminué de moitié depuis que le Premier ministre australien Tony Abbott a pris les choses en main.

Nous n’avons nul besoin d’un nouveau plan de sauvetage. Le précédent projet, Mare Nostrum (recherche navale et opérations de sauvetage italiens), 7 millions £/ mois, a été payé (en partie) par les contribuables britanniques. Et nous n’avons nul besoin d’une nouvelle campagne « sauvez les enfants » pour encourager plus de migrants à faire le voyage. Nous avons besoin de navires de guerre pour renvoyer ces bateaux dans leur propre pays.

Asylum Seekers Transported To Christmas Island After Interception

Ils veulent une vie meilleure ? Qu’ils se montrent créatifs… chez eux, en Afrique du Nord.

La Grande-Bretagne n’est pas l’Eldorado. Nous ne sommes pas le Paradis. Certaines de nos villes sont des plaies purulentes, en proie à des nuées d’immigrés et de demandeurs d’asile, qui dépensent leurs allocations comme des billets de Monopoly. Ne vous méprenez pas, ces immigrés sont des cafards, ils ont peut-être l’air étiques, mais ils sont bâtis pour résister à une bombe nucléaire. Ce sont des « survivants ».

Une fois que les frégates les auront repoussés sur leurs côtes, il faudra confisquer leurs bateaux et les incendier dans un immense feu de joie. Faire quelques trous au fond de tout ce qui ressemble de près ou de loin à un bateau serait aussi une bonne idée : la ceinture et les bretelles. Faute de réfléchir calmement et de faire le lien entre les migrants de Méditerranée et les Africains qui s’accrochent aux camions à Calais, nous ne trouverons pas de réponse appropriée.

Si vous pensez qu’envoyer une flotte de navires de secours est une bonne idée, je vous suggère de mettre en place une liaison maritime entre la Libye et l’Italie et pour faire bonne mesure, de faire prélever vos impôts au profit de l’Afrique. Mais si vous pensez comme moi, il est temps de faire comme les Australiens. De leur envoyer des bateaux de guerre, de repousser les migrants sur leurs côtes et de brûler leurs bateaux.

Tout compte fait, je ne m’en fiche pas, j’ai beaucoup de sympathie pour les chauffeurs routiers et pour les contribuables britanniques.

version originale :
Make no mistake these migrants are like cockroaches
April 17, 2015, By Katie Hopkins, Sun columnist
No, I don’t care. Show me pictures of coffins, show me bodies floating in water, play violins and show me skinny people looking sad. I still don’t care. Because in the next minute you’ll show me pictures of aggressive young men at Calais, spreading like norovirus on a cruise ship. Watching them try to clamber on to British lorries and steal their way into the UK, do I feel pity? Only for the British drivers, who get hit with a fine every time one of this plague of feral humans ends up in their truck. Understand this, these two populations are the same. The migrants harassing Brit truckers at the port are the same as the vagrants making the perilous trip across the Med. And there is no stopping them. 170,000 came last year. During a recent operation by the Italian coastguard to rescue migrants off the coast of Libya, the people traffickers threatened crew with Kalashnikovs to get their vessel back. Clearly, boats are in short supply. And that is a good thing. No boats, no migrants. There is a simple solution to this. It’s time for the Italians to stop singing opera, drinking espresso and looking chic in chuffing everything. It’s time to get Australian. Australians are like British people but with balls of steel, can-do brains, tiny hearts and whacking great gunships. Their approach to migrant boats is the sort of approach we need in the Med. They threaten them with violence until they bugger off, throwing cans of Castlemaine in an Aussie version of sharia stoning. And their approach is working. Migrant boats have halved in number since Australian Prime Minister Tony Abbott got tough. We don’t need another rescue project. The now defunct £7million-a-month Mare Nostrum — Italy’s navy search and rescue operation — was paid for (in part) by British taxpayers. And we don’t need a campaign from Save the Children to encourage more migrants to take the journey. What we need are gunships sending these boats back to their own country. You want to make a better life for yourself? Then you had better get creative in Northern Africa. Britain is not El Dorado. We are not Elysium. Some of our towns are festering sores, plagued by swarms of migrants and asylum seekers, shelling out benefits like Monopoly money. Make no mistake, these migrants are like cockroaches. They might look a bit ‘Bob Geldof’s Ethiopia circa 1984′, but they are built to survive a nuclear bomb. They are survivors. Once gunships have driven them back to their shores, boats need to be confiscated and burned on a huge bonfire. Drilling a few holes in the bottom of anything suspiciously resembling a boat would be a good idea, too, just for belt and braces. Unless we take the emotion out of this and start connecting the migrants in the Med with the Africans clinging to trucks in Calais, we cannot deliver an appropriate response. If you think rescue boats are a good idea, you may as well set up a Libya to Italy P&O ferry service and send your taxes to Africa by direct debit for good measure. Or if you think like me, then it’s time to get Australian. Bring on the gunships, force migrants back to their shores and burn the boats. As it turns out, I do care. I care passionately about British truckers and taxpayers in the UK.

admin