Aller au contenu

Pourquoi vient-on ou revient-on à Saint-Quay-Portrieux ?

Tout d’abord il y a l’attirance qu’exerce la Bretagne, avec ses 2700 km de côtes, ses paysages variés, son dynamisme et sa culture si profonde et particulière. Ensuite, il y a la baie de Saint-Brieuc, l’une des plus vastes baies ouvertes d’Europe, avec ses 800 km² entre le Cap Fréhel et l’île de Bréhat. Dans cette baie on aperçoit les roches de St Quay qui nous incitent à nous diriger vers cette partie de la côte. Et puis, on découvre Saint-Quay-Portrieux , en arrivant par le port du Portrieux. Un petit port plein de charme avec des lumières changeantes au gré des marées et de l’éclairage du jour ou de la soirée.

Les petits bateaux se dandinent entre leurs amarres, la proue tournée vers le large, prêts à repartir vers de nouvelles aventures, ou se reposant paisiblement sur leurs flancs ou sur leurs jambes dans l’attente du retour de la mer. Le phare, emblème du port, et qui a eu la fierté de participer à une exposition universelle au siècle dernier, veille à la sécurité de tous en brillant de son feu vert pour marquer l’entrée de cet abri qui a vu passer tant de marins et hélas, vu partir d’autres qui ne sont jamais revenus. Malgré son grand-frère « le Port d’Armor » construit en eau profonde, le Portrieux défend jalousement son identité avec succès. Le Port d’Armor a lancé le renouveau de St Quay-Portrieux, tant pour la pêche que pour la navigation de loisirs ou sportive, et a développé l’industrie de la Coquille St Jacques. Les aménagements futurs de tout l’ensemble portuaire devraient contribuer à renforcer le dynamisme du quartier du Portrieux et de ses petites venelles que l’on redécouvre à chaque passage.

En longeant la côte, les magnifiques paysages de la plage et de l‘île de la Comtesse se dévoilent à nos yeux et nous laissent présager des beautés de la suite de notre promenade tout au long du GR34 (le chemin des douaniers ou chemin de ronde). Tour à tour, on y aperçoit de magnifiques propriétés, la silhouette caractéristique du « Ker Moor », la pointe du sémaphore et sa table d’orientation qui nous offre un point de vue magistral sur le large, l’île Harbour (qui n’a jamais accueilli de Comte…), l’archipel de Bréhat à l’Ouest, le Cap Fréhel à l’Est et le phare du Grand Léjon à l’horizon.

Après un long moment d’admiration, il faut entamer la descente vers les plages. Tour à tour, le Châtelet, le Casino, la Grève noire nous ouvrent leurs plages de sable accueillantes, sans oublier la piscine d’eau de mer où un plongeon s’imposerait presque… Les plages (dont l’eau de baignade est d’excellente qualité) font le bonheur de tous, par leur diversité et leurs implantations respectives. Chacun peut y trouver un espace à son goût (à l’ombre, au soleil, à l’abri du vent, sur le sable frais, sur le sable sec, sur des rochers, adossé au mur, sur les aménagements de promenade, etc.), un vrai paradis. Le mini-golf, le Casino, les restaurants, les bars, contribuent à la vie trépidante du quartier.

En poursuivant la promenade sur le GR34 jusqu’à Saint-Marc, de nouveaux paysages se découvrent avec notamment l’anse de Kertugal, berceau des premiers habitants de la Commune. Enfin dominant la ville de toute sa majesté, le Moulin Saint-Michel déploie fièrement ses ailes protectrices sur les habitants.

Les Associations, la Commune, les Commerçants animent la ville tout au long de l’année par des manifestations variées de qualité, sportives, culturelles, festives, etc. Et ce que l’on apprécie peut-être le plus à St Quay-Portrieux, c’est l’Accueil. L’accueil des commerçants qui ont toujours le sourire quel que soit le temps et qui connaissent chacun de leurs clients. L’accueil des Quinocéens qui ne vous considèrent pas comme un étranger, mais comme l’un des leurs, dés lors que vous vous intéressez à la vie Quinocéenne. Vous les reconnaîtrez facilement, c’est ceux qui vous saluent lorsque vous les croisez sur le chemin de ronde…

Et ce ne sont pas quelques « pisse-vinaigre », aigris et revanchards, coincés devant leur écran d’ordinateur à critiquer tout et n’importe quoi, qui vont arrêter cet élan de générosité des Quinocéens.

Après tout cela, comment ne pas avoir envie de venir ou revenir à St Quay-Portrieux  ?

Gilles Picolet

admin