Bouquinocéens au Portrieux, dimanche 27 septembre 2015
Fusion de communes, le sujet est à la mode, et à l’approche de l’échéance du 31 décembre 2005, certains s’agitent pour pouvoir bénéficier du bonus de 5% de dotations de l’Etat réservé aux communes qui auront fusionné avant cette date.
Bien plus au sud, dans le golfe d’Aigues Mortes, des élus ambitieux envisagent déjà une fusion d’intercommunalités appartenant à deux départements distincts mais voisins. Ainsi, la Communauté d’agglomération du Pays de l’Or située dans le département de l’Hérault (34), et la Communauté de communes Terre de Camargues située dans le département du Gard, envisagent de fusionner. Un moyen d’affirmer, face aux métropoles de Montpellier (434 000 habitants) et de Nimes (240 000 habitants), leur identité et leur indépendance. Stéphan Rossignol, le maire (LR) de la Grande Motte et président de la communauté d’agglomération du pays de l’Or, 44 000 habitants est un des moteurs de cette fusion.
Rappelons qu’en 2002, les communes de La Grande-Motte, Mauguio et Saint-Aunès avaient été été intégrées, contre le souhait de leurs conseils municipaux, dans la communauté d’agglomération de Montpellier. Elles ont réussi à en sortir lors de la création de Montpellier Métropole, le 1er janvier 2004, par le vote de leurs conseils municipaux. Elles ont été rejointes le 1er janvier 2005, par Palavas les flots, qui aussi a réussi à s’échapper du joug de Montpellier. Montpellier, qui perdra dans quelques mois, au profit de Toulouse, la présidence de la nouvelle région et un peu de sa superbe.
Tu te demandes peut-être, lecteur Quinocéen, en quoi ça te concerne ?
Tout simplement parce que Saint-Quay-Portrieux est un peu dans la même situation vis à vis de Saint-Brieuc que la Grande-Motte vis à vis de Montpellier.
L’intérêt de Saint-Quay-Portrieux et de la communauté de communes du Sud Goëlo est-il de se faire manger par Saint-Brieuc, ou de constituer une entité vivante, forte et indépendante entre Saint-Brieuc, Paimpol et Guingamp ?