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Représailles

Bombaisers-de-Paris

La France a largué 3 tonnes de bombes sur Racca en représailles aux attentats de Paris. Un bombardement politique. Une réplique à l’Israélienne ou à l’Américaine. Trois tonnes de bombes, ce n’est vraiment pas grand-chose. Ces bombes vont faire des morts, des soldats de l’Etat Islamique, mais aussi des civils arabes vivant sous l’occupation, et nul doute que l’Etat Islamique exploitera les images des femmes et enfants tués ou mutilés par les bombes pour sa propagande. C’est la spirale de la violence et de la guerre.

Mais qui sont les auteurs de ces attentats ? Des Syriens ? Des Irakiens ? Non, des Français. Des jeunes qui sont nés, ont grandi et ont été éduqués en France, dans l’école de la République, qui ont fréquenté les lieux de prière et les mosquées de leur quartier, qui ont lu le “Qur’an” et l’ont interprété dans le sens voulu par Mahomet, dans le cadre d’une volonté d’hégémonie sur les tribus voisines, notamment sur le peuple juif, et pas comme les musulmans qui aidés par des imams pacifistes l’interprètent de façon raisonnée et moderne, en ne tenant compte que du meilleur, et vont à la mosquée comme les catholiques allaient à la messe au siècle dernier.

Il existe heureusement, à côté de l’imam de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, qui opportunément condamne les attentats, un certain nombre d’imams modérés et pacifistes, qui se sont exprimés dans les médias.

L’islamisme, également appelé radicalisme musulman ou fondamentalisme, est une maladie contagieuse qui contamine petit à petit la population de confession musulmane et même les chrétiens. Cela fait bien longtemps que les acteurs au contact de ces populations ont pris conscience du problème et tirent la sonnette d’alarme, qu’ils soient professeurs des écoles1, de collège, ou de lycée professeurs, qu’ils soient gardien de la paix2, surveillants pénitentiaires3, éducateurs, tous ont vainement tenté, au travers de déclarations, de livres, de films, d’alerter les pouvoirs publics sur la montée de l’islamisme identitaire.

Mais la gouvernance bienpensante et politiquement correcte de notre pays, de gauche comme de droite qui a mis depuis des décennies la tête dans le sable, comme une autruche, en attendant que ça passe, qui pour essayer d’apaiser les tensions et de rétablir la paix sociale, a fermé les yeux sur les dérives religieuses, sur les trafics de drogue et d’armes de guerre dans les cités, et sous la pression de tout un tas d’associations antiracistes notamment, s’est fendue de mea culpa et de déclarations de repentir sur l’esclavage, la colonisation, etc., qui a permis la condamnation d’Éric Zemmour pour avoir énoncé une vérité, parce qu’en France, certaines vérités ne sont pas bonnes à dire (il ne faut pas désespérer Billancourt), qui par une loi inique, la loi Gayssot, a bâillonné toute tentative de résistance. Une abdication qui a démontré notre faiblesse à des gens qui n’ont de cesse que de vouloir nous imposer leurs traditions et leurs modes de vie.

Mais ça ne passe pas et ça n’a servi à rien, bien au contraire, le nombre d’islamistes faisant l’objet d’une fiche S croît de façon exponentielle (de 2000 il y a 5 ans, ils seraient plus de 10 0100 aujourd’hui).

Que faire face à cela ?

Je pense que la solution passe par d’abord par le renforcement de l’autorité, de l’Etat, des enseignants, de la police, par la mise en place d’une tolérance zéro, par la construction de centres de privation de liberté4 adaptés, mais avant tout par l’école, par les associations. Il faut aider les enseignants, les éducateurs, les gardiens de la paix2, mais aussi les associations qui œuvrent pour l’intégration plutôt que celles qui incitent au clivage en essayant d’effacer les valeurs et les traditions de notre pays.

Pour conclure, je dirais que ces attentats sont les conséquences à la fois :

1) de l’abandon des “quartiers” et de leur dérive,

2) des conséquences de la politique américaine au Moyen Orient, en particulier des interventions de MM George Bush père et fils,

3) de la rupture avec la politique héritée du gaullisme et de l’implication de la France dans des conflits extérieurs décidée par les gouvernements Chirac, Sarkozy et Hollande.

(1) : instituteurs, (2) : policiers, (3) : gardiens de prison, (4) : prisons

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