On l’appelle aussi la Venise de l’Amérique, la ville est traversée de canaux navigables et de ponts qui se lèvent à tout bout de champ pour laisser passer les grandes embarcations. J’ai choisi pour illustrer cet article la photo d’une voiture dans la rue, juste pour remarquer qu’en Floride, les voitures ne portent pas de plaques minéralogiques à l’avant. Dîner hier soir chez Randolf et Allegra, la fille de Bruce et Joyce, qui possèdent une maison dans cet entrelacs de rues et de canaux. Une maison typique, avec la cuisine américaine, le petit jardin, la petite piscine avec un hot tub, et un accès direct au bateau de Randolf. Samedi nous irons faire un tour tous ensemble sur les canaux de Fort Lauderdale. Randolf m’a demandé ce que je voulais boire à l’apéritif, je lui ai répondu, « comme toi », et nous avons siroté un Kentucky Bourbon » et plus tard un cocktail à base de Vodka et de citron vert. Au menu, salade mixte avec laitue, tomates cerises et fraises de saison, sauce à base de framboise, saumon cuit au barbecue et poulet grillé, accompagné de petites pommes de terre et d’un vin de Californie, un Cabernet Sauvignon, que j’ai bien aimé, Randolf s’est presque excusé de n’avoir pas de vin français. J’avais offert à Allegra une boîte de chocolats de Gilles Cresno, un chocolatier parisien en vogue, et à sa fille Valentina, pour sa « tooth fairy » (la petite souris) un livre d’art illustré sur le conte de peau d’âne. Pour finir nous avons dégusté le beau gâteau de la petite souris que Valentina a découpé avec un couteau en plastique et avec ses doigts…
Je me souviens de la première fois où je suis venu aux Etats-Unis, c’était en 1976, ce fut une découverte, un choc (positif) culturel, social et technologique. J’ai fait depuis de nombreux séjours au Canada (Ottawa) et aux Etats-Unis (Chicago) où j’ai retrouvé les mêmes repères. La Floride ne me dépayse pas. L’hospitalité des américains du nord (US + Canada) est toujours aussi franche et sincère, ils vous laissent leur maison, où vous êtes libres de faire ce que bon vous semble, une liberté totale, sans contrainte. Je rassemble mes observations pour de futurs articles…
La température est douce, je n’ai pas de thermomètre, mais à l’heure où j’écris, mon téléphone me dit qu’il fait 25° dehors, c’est bien ce qu’il me semblait.
Bruce est parti très tôt ce matin pour donner un concert, Joyce est partie à sa gym, je suis seul dans cette grande maison avec des chats très sympathiques (j’adore les chats), j’ai des relations privilégiées avec les himalayens.
Amitiés aux lecteurs de France et d’ailleurs, avec une pensée particulière pour Bernard, Gilles et vous, mes amis, pour vos commentaires et votre amitié.