C’est ainsi qu’on surnomme Fort Lauderdale, et la dénomination n’est pas usurpée. La ville est parcourue en tous sens de canaux qui longent des marinas formées de petites maisons (à l’échelle américaine) avec un appontement et un bateau, mais aussi de somptueuses villas devant lesquelles stationnent des yachts prestigieux.
Samedi soir nous sommes allés dîner au Raw Bar, un bar restaurant au bout d’un canal, auquel nous nous sommes rendus en bateau depuis la maison de Randolf et Allegra. Départ depuis le ponton au bout du jardin, au bout d’un petit canal, le point rouge en haut de la carte, et arrivée au point rouge à gauche et en bas, par les canaux en bleu sur la carte, pas par la route, Google Maps n’affiche pas encore les trajets en bateau, il faudra que les gens de Google étudient la chose.
Après notre départ, nous rejoignons des canaux de plus en plus larges bordés de bateaux de plus en plus grands et de maisons de plus en plus imposantes, avec un fort trafic, privé mais aussi public (water taxis), le GPS fluvial avec sonar n’était pas superflu. Nous sommes partis à la nuit tombée et il n’était pas facile de prendre des photos dans la semi obscurité.
A bord du bateau une grosse boîte qui a diffusé de la musique pendant tout le trajet, à la façon américaine… Et à peine étions-nous assis qu’Allegra a commencé à distribuer cocktails, bières et vins français et italiens. Les ponts s’ouvraient devant nous :
Tout le monde était gai en arrivant au Raw Bar. Beaucoup de monde, de la musique (du bruit…) de la bonne humeur, ambiance typique américaine. Une vue de la terrasse surplombant l’eau où nous avons dîné :
Une vue de l’intérieur, en fin de soirée (c’était plein au début) :
Il fallait attendre qu’une table se libère, nous avons patienté avec une grande carafe de bière pression. Au menu des huîtres de Floride, du golfe du Mexique, et des moules marinière (délicieuse sauce au vin et à l’ail pour moi). Des huîtres plates, bien pleines pour leur taille, mais curieusement sans goût, pas salées, pas iodées, presque sucrées, je comprends mieux l’usage du tabasco avec les huitres. Les moules étaient un peu plus relevées grâce à la sauce.
Retour en bateau à la maison, où le hot tub débordant au-dessus de la piscine nous attendait, température réglée à 102° Frarenheit par Randolf, un peu de mal à rentrer, c’est chaud (presque 39° Celsius), au point qu’au bout d’un moment j’ai plongé dans la piscine, 70° Farenheit (un peu plus de 21° Celsius), trop froide pour les Américains, mais rafraichissante après le hot tub.
Retour à Coral Springs où tout le monde tombait de sommeil, une tornade a soufflé fort pendant la nuit et nous a réveillés, mais pas de dégâts. Les vacances tranquilles chez de gentils amis continuent.
Plus tôt dans la journée, petite frayeur, quand après ma première expédition avec la voiture de Joyce, quand j’ai tapé « home » dans l’ordinateur de bord, s’est affichée la route vers leur adresse dans le New Jersey, à des milliers de kilomètres d’ici. Comme tout est plat et que toutes les routes se ressemblent, sans mon petit smartphone français dans lequel j’ai retrouvé l’adresse de la maison, j’aurais eu du mal à trouver le chemin du retour.