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Il faut sauver le soldat Valls

Les primaires de la Belle Alliance Populaire ont placé Manuel Valls en deuxième position au premier tour.
L’ex premier ministre doit faire face à la fois :
1) aux frondeurs socialistes et à l’extrême gauche, mécontents de la politique social démocrate du gouvernement et en particulier très remontés contre la loi El Khomri,
2) à la droite et à l’extrême droite, mécontents de la politique de François Hollande, entre autres du Mariage pour Tous et de l’augmentation des impôts que paient les classes moyennes.
3) A la rancœur de François Hollande vis-à-vis de son ancien premier ministre et à son mépris affiché pour ces primaires auxquelles il se mord les doigts de n’avoir pas pu participer.
Qui plus est, le vote a été biaisé, car les primaires étant ouvertes à tous, sont venus voter, non seulement les sympathisants du Parti Socialiste (seulement 37%), mais aussi l’extrême gauche, le Centre, la Droite et le Front National. Et on s’aperçoit que parmi les électeurs de Manuel Valls, 56% sont sympathisants socialistes, alors qu’ils ne sont que 37% chez Benoît Hamon et 34% chez Arnaud Montebourg.
Le même phénomène s’était produit aux primaires de droite où des sympathisants de gauche étaient allés voter Alain Juppé pour barrer la route à Nicolas Sarkozy.
Les chiffres du sondage Harris Interactive réalisé hier dimanche à la sortie des urnes :

Electorat Gauche hors PS Parti Socialiste Droite Centre FN Sans préférence Autres
Benoît Hamon  32 37 10 12  9
Manuel Valls 14 56 14 11 5
Arnaud Montebourg  22 34 25 13  6
Ensemble 22 37 18 15 8

D’après ce sondage, il n’y avait que 37% de sympathisants socialistes parmi les électeurs. Sur la base d’une participation de 1,5 millions, cela ne représente que 550 000 personnes.
Seule une forte mobilisation au second tour des sympathisants du parti socialiste pourrait faire gagner Manuel Valls.

admin