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Jusqu’où ira Donald ?

Donald Trump, une fois élu président des Etats-Unis a cru pouvoir mettre en oeuvre les mesures qu’il avait proposées durant sa campagne électorale. Mais ses interdictions d’entrée sur le territoire américain des ressortissants de certains pays musulmans ont été invalidées par des juges fédéraux. (Je n’ai pas étudié de près la juridiction américaine, mais j’ai noté avec étonnement qu’un seul juge fédéral du fin fond des 50 états a le pouvoir d’annuler une décision du président.). Ça a beaucoup énervé Donald.

Faute d’avoir réussi à empêcher les islamistes-terroristes-musulmans d’entrer sur le territoire des Etats-Inis, Donald a essayé d’amender l’Obama Care, le système de sécurité sociale lancé par son prédécesseur, Barack Obama. Mais là non plus, pas de résultat probant pour le moment.

Donald habite la Maison Blanche en célibataire, sa femme Mélania n’avait aucune envie de s’enterrer dans cette ville moyenne où les afro-américains sont majoritaires et où il ne se passe rien. Le soir, à la nuit tombée, Donald, vêtu de son peignoir blanc immaculé errait dans les couloirs de la maison blanche en se demandant ce qu’il allait bien pouvoir faire pour marquer son autorité. Il y avait bien le mur (entre le Mexique et les Etats-Unis), mais il a été refroidi par l’offre de Lafarge.

Le bombardement à l’arme chimique de Bachar El Assad est tombé à pic. Notre Donald, touché par les photos des enfants syriens gazés, a demandé à ses généraux de bombarder la Syrie. Et illico presto, 59 missiles Tomahawks ont été tirés vers Al-Chaayrate (photo ci-contre), la base militaire d’où était partie la présumée attaque chimique. Cinq avions ont été détruits, les bâtiments où sont stockés les armes chimiques et la piste sont restés intacts, des enfants ont été tués dans le village avoisinant, 5 avions pour 59 missiles, c’est typiquement une frappe chirurgicale américaine. Donald voulait faire un coup politique mais ne voulait pas trop affaiblir l’armée syrienne, nécessaire dans la lutte contre l’Etat Islamique. Alors il a pris soin de prévenir Vladimir, qui a aussitôt appelé Bachar afin qu’il retire ses avions de la base. Les cinq avions détruits étaient incapables de décoller et plus cotés à l’argus. Un peu comme les 59 Tomahawks dont la date de péremption approchait.

Il n’en reste pas moins que les Etats-Unis ont frappé un pays souverain, contre qui ils ne sont pas en guerre et qui ne les a jamais agressés, un pays avec à sa tête un président élu au suffrage universel, et commis un acte de guerre sans déclaration de guerre et sans préavis.

Un président américain a peu de pouvoir dans son pays, mais en tant que chef des armées, il dispose d’un pouvoir considérable (c’est la même chose pour le président français) lui permettant d’attaquer n’importe quel pays dans le monde sans demander l’autorisation Sénat.

Fort de son succès en Syrie, Donald rêve déjà de détrôner Kim Jong-un. Il vient d’envoyer une armada en mer de Chine.  Mais Kim dispose de l’arme nucléaire, il n’en a pas beaucoup, mais suffisamment pour ravager Séoul, la capitale de la Corée du sud avec ses 10 millions d’habitants, n’est qu’à quelques kilomètres de la frontière entre les deux Corées.

Jusqu’où ira Donald ?

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