Cet après-midi, après l’élection attendue d’Alain Cadec à la tête du conseil départemental des Côtes-d’Armor, et alors qu’il a décidé de s’entourer d’une équipe plus resserée, 12 vice-présidences au lieu de 15 (sous la mandature de Claudy Lebreton), le binôme gagnant du canton de Plouha, obtient deux vice-présidences :
Valérie Rumanio : enfance et familles.
Thierry Simelière : culture et patrimoine.
Valérie et Thierry volent de succès en succès grâce à une dynamique gagnante qui fait que Plouha devient ainsi le seul canton des Côtes d’Armor à compter deux vice-présidents au conseil départemental.
Après avoir relu et revu avec délectation, sur le blog de la machine à perdre, les brillants articles consacrés à la campagne pour les élections départementales : “ego démesuré…10/3/2015, l’homme pressé”, “ego sur dimensionné, 12/03/2015, la femme pressée”, “quel bagout 15/03/2015, quelle logorrhée !”, les photos de flaques d’eau devant la mairie, de flaques d’eau place de Verdun, de poubelles qui débordent, de voitures mal garées, le constat édifiant sur la gestion municipale depuis un an, et les témoignages de tant de grands esprits, je me demande vraiment comment les Quinocéens ont pu ainsi plébisciter* leur maire Thierry Simelière. Portaient-ils des lunettes déformantes qui leur ont fait se tromper de bulletin ?
Ou ont-ils voulu donner tort à celui qui écrivait le 15 mars :
« Ce quatuor en campagne pour devenir conseiller départementale me fait penser à “Perrette et le pot au lait” de Jean de la Fontaine. Beaucoup d’aplomb, de culot et de certitudes ne conduisent pas forcément aux succès électoraux espérés. La chute est parfois sévère le soir du dépouillement des suffrages pour les ego hypertrophiés. »
(*) d’après le dictionnaire Larousse, un des sens de plébisciter est ‘approuver à une forte majorité’, et d’ailleurs je n’ai pas été le seul (cf. article du 30 mars) à utiliser ce terme, qui figure sous la photo illustrant l’article du télégramme du 31 mars 2015 ‘la droite qui rit, la gauche qui pleure’.