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Saint-Quay-Tréveneuc ?

Lors de la séance du conseil municipal du mardi 7 avril, Georges Brézellec a proposé plusieurs mesures visant à pallier la réduction des dotations de l’état aux collectivités locales. Parmi celles-ci, la fusion éventuelle des communes de Saint-Quay-Portrieux et de Tréveneuc.

L’idée n’est pas nouvelle, elle avait déjà été proposée par Dominique Blanc (maire de Saint-Quay-Portrieux de 2008 à 2014), dans un billet publié sur “Le livre blanc Quinocéen” le 10 mai 2014, dont je reproduis un extrait ici :

colombe<< Le regroupement des communes est dans l’ordre des choses du point de vue de leur survie économique et financière mais on en parle peu, tellement le sujet semble difficile. Chaque commune souhaite garder son identité mais ne peut-on conjuguer identité et efficacité ?
Retenons l’exemple de Saint Quay Portrieux et Tréveneuc : La première Commune dispose d’un budget significatif avec les recettes du casino mais manque de foncier. La deuxième a un foncier disponible important car sa partie côtière est complétée par un rétro littoral de bonne superficie mais n’a qu’un budget dérisoire pour faire face à ses investissements courants.
Dès 2008, j’avais proposé à mon collègue, maire de Tréveneuc, de créer un groupe de travail mixte en vue d’étudier en toute prudence et transparence un rapprochement éventuel de nos deux communes respectant l’identité de chacune. Il ne l’a pas voulu, craignant, m’a-t-il répondu à l’époque, de « troubler une adjointe qui pourrait être amenée à le remplacer en 2014 ». Je n’ai pas insisté.
La question se repose à ce jour car Tréveneuc n’a pas les moyens financiers de contribuer à l’investissement nécessaire de la station d’épuration et des réseaux liés ; la station de Saint Quay assurant aussi l’assainissement des eaux usées de Tréveneuc. Que faire ? La recherche de subventions est naturellement à programmer mais plus difficile car le manque d’argent est partout. >>

Comme l’a indiqué Georges Brézellec, la “LOI n° 2015-292 du 16 mars 2015 relative à l’amélioration du régime de la commune nouvelle, pour des communes fortes et vivantes” prévoit des majorations de dotations pour les les communes nouvelles créées au plus tard le 1er janvier 2016 et regroupant une population comprise entre 1 000 et 10 000 habitants.

Une proposition intéressante, a estimé Thierry Simelière, mais qui irait à l’encontre des égos des élus, car lors des prochaines élections*, un des deux maires devrait renoncer à son mandat.

(*) Le mandat de l’ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes est maintenu jusqu’aux élections suivantes. Ils siégent au sein du conseil municipal de la commune nouvelle.

admin