Le fairplay d’Obama
Étonnante Amérique qui vient d’élire Donald Trump et qui reste attachée en même temps à Barack Obama, son président, qui termine son mandat avec une popularité de 53 à 55%. Un Barack Obama beau joueur, puisqu’il a appelé Donald Trump, mercredi 9 novembre, afin de le féliciter pour sa victoire et de l’inviter, jeudi, à la Maison Blanche “pour faire le point sur le planning de transition”. Il lui a exprimé “son admiration pour la solide campagne qu’il a menée à travers le pays”.
Les catastrophes annoncée ne se sont pas produites
J’entendais nos journalistes ce matin, sur France Inter, RTL et Europe 1 prédire la catastrophe, évoquer les électeurs américains consternés prendre d’assaut le site Web d’Immigration Canada, j’entendais les analystes économiques à 7 heures prédire un effondrement des marchés boursiers. Il a suffi d’un discours apaisant de Donald Trump pour rassurer tout le monde, et le CAC 40 s’est même payé le luxe de gagner 1,48% en repassant au-dessus de la barre des 4500.
Après Donald Trump, Marine Le Pen ?
Hillary Clinton, a été perçue comme une candidate de l’establishment, du passé, elle n’a pas su incarner l’espoir, contrairement à Donald Trump, même si ses propositions sont irréalisables, les électeurs ont voulu y croire, un rêve américain. Marine Le Pen, la première à féliciter le nouveau président et le peuple américain (libre) a de quoi se réjouir, elle qui veut incarner le même espoir de changement auprès de la classe moyenne française.