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La carte et le territoire

epci21La carte et le territoire, c’est le titre d’un roman de Michel Houellebecq, un roman qui a obtenu le prix Goncourt en 2010, un roman que j’ai dévoré en deux jours à peine, un Michel Houellebecq qui n’avait pas hésité à encenser le journal télévisé de Jean-Pierre Pernaut dont il fait un de ses personnages.

La carte et le territoire, à Saint-Quay-Portrieux, où l’enjeu de la fusion des intercommunalités préoccupe plus les citoyens que les élections régionales.

Ce soir (mardi 9 décembre), le maire de Saint-Quay-Portrieux avait organisé une réunion publique au centre de congrès pour présenter la carte et le territoire proposés par le préfet des Côtes d’Armor. Comme il l’a souligné, c’était et ce sera la seule réunion publique organisée dans notre communauté de communes. Une réunion publique à laquelle au moins 150 personnes ont participé, des Quinocéens, mais aussi des Binicais et des Tagarins, une réunion qui aura duré deux heures et demie.

Thierry Simelière a d’abord présenté les chiffres, des chiffres rébarbatifs, la synthèse de l’étude exhaustive et objective de Ressources Consultants Finances communiquée à Binic jeudi dernier. Il a ensuite passé la parole à la salle. Ceux qui sont intervenus pour poser des questions ou apporter des témoignages étaient contre la carte, cependant les échanges ont été courtois et pertinents.

Une réunion dense, réussie, à mettre à l’actif du maire et plus largement à l’actif de la ville de Saint-Quay-Portrieux.  Je n’en dirai pas plus, parce que je serai amené à me prononcer vendredi en conseil municipal, parce que je me sens investi d’un certain droit de réserve, et parce que les médias présents sauront mieux synthétiser la teneur des échanges que moi.

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