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race et couleur de peau

On distinguait au XIXème siècle 4 races basées sur la couleur de la peau : blanche, rouge, jaune et noire.  Ce concept de race appliqué à l’espèce humaine a été abandonné très récemment* tant pour des raisons scientifiques que politiques.

(*) L’Assemblée Nationale a supprimé de la Constitution le mot “race” et interdit la “distinction de sexe”.

Mais les habitudes sont tenaces et on aime bien catégoriser les individus, aussi ce concept de race a été remplacé par la notion d’ethnie, d’origine géographique ou de couleur de peau, des notions qui ne se recoupent pas toujours car les pakistanais, indo-européens, ont la peau noire alors qu’ils étaient classés dans la race blanche, et la plupart des asiatiques ont la peau blanche, parfois même très blanche, alors qu’ils étaient classés dans la race jaune.

Le Président Emmanuel Macron a déclaré :

« Aujourd’hui, quand on a une couleur de peau qui n’est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé (..) On est identifié comme un facteur de problème et c’est insoutenable »

Autrefois on disait “nègre”, ce n’était pas une insulte, c’était le terme officiel pour désigner un individu noir de peau. Après on a dit “noir”. Puis “personne de couleur”. Emmanuel Macron a introduit une nouvelle appellation : “de couleur de peau qui n’est pas blanche”.

Ce faisant Emmanuel Macron valide deux faits signifiants :

1) Les asiatiques ont la peau blanche (bien qu’ils appartinssent à la race jaune)

2) Les arabes n’ont pas la peau blanche (bien qu’ils appartinssent à la race blanche)

Car il est évident que les arabes font partie, avec les sub-sahariens, des populations les plus contrôlées, alors que les asiatiques n’en font évidemment pas partie.

En même temps, cette déclaration d’Emmanuel Macron met une fois de plus l’accent sur les différences raciales au sein de la population, puisque parler de faciès revient à parler de race ou d’ethnie.

Quelle attitude devraient adopter les policiers ?

Bien qu’en France les statistiques ethniques soient interdites, il n’a échappé à personne que les crimes et les délits sont souvent le fait d’individus “de couleur de peau qui n’est pas blanche” et d’individus “de couleur de peau qui n’est pas jaune”.

Cependant, pour éviter les discriminations insoutenables que pointe Emmanuel Macron, il convient désormais que les forces de l’ordre contrôlent les individus sans distinction de couleur de peau, d’âge ou de sexe.

admin